58e session du CDH : principaux points forts
Lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme, les rapports de l'Examen périodique universel (EPU), appelés point 6, ont été examinés et adoptés.
Les rapports de la Norvège, de l'Albanie, de la République démocratique du Congo, de la Côte d'Ivoire, du Portugal, du Bhoutan, de la Dominique, de la République populaire démocratique de Corée, du Brunei Darussalam, du Costa Rica, de la Guinée équatoriale, de l'Éthiopie et du Qatar ont été examinés et adoptés. En raison de l'absence du Nicaragua à la séance d'adoption, son rapport n'a pas encore été adopté et sera examiné à une date ultérieure. Au cours de cette session, les États membres des Nations unies ont formulé un total de 3 712 recommandations. Parmi celles-ci, 2 575 ont été acceptées (69 %), 79 ont été partiellement acceptées (2 %) et 779 ont été notées (21 %).
Le plus grand nombre de recommandations a été reçu par l'Éthiopie (316), le Qatar (317) et le Nicaragua (279). En termes de taux d'acceptation, les pays en tête sont l'Albanie (94 %), le Portugal (90 %) et la Côte d'Ivoire (83 %).
Le débat au titre du point 6 a permis aux États de réaffirmer leur engagement en faveur du processus de l'EPU et d'engager un dialogue constructif avec les parties prenantes concernées. Les États examinés ont mis en avant les progrès qu'ils ont accomplis sur plusieurs questions clés relatives aux droits de l'homme, notamment la protection des groupes vulnérables, la lutte contre la discrimination, l'efficacité des mécanismes nationaux de protection des droits de l'homme et les progrès en matière d'environnement.
En outre, les États ont saisi l'occasion pour partager leurs bonnes pratiques et leurs principales réalisations en matière de promotion des droits de l'homme.

Pour un aperçu détaillé des faits marquants de chaque pays, veuillez consulter les informations ci-dessous :
Déclaration d'UPR Info lors du débat général :
La déclaration prononcée par UPR Info lors de la 58e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies souligne la nécessité d'une action plus forte sur le programme Femmes, paix et sécurité (FPS), en particulier à la lumière du 25e anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies. Malgré les progrès réalisés, les femmes et les filles continuent de souffrir de manière disproportionnée dans les conflits, étant confrontées aux déplacements, à la violence sexiste et à un accès limité aux services essentiels. La déclaration appelle à une participation accrue des femmes aux processus de paix, à des dispositions plus fermes en matière d'égalité des sexes dans les accords de paix, à la responsabilisation des auteurs de violences et à un meilleur accès à la justice pour les survivantes. Si les plans d'action nationaux sur les femmes, la paix et la sécurité se sont multipliés, seuls 26 % d'entre eux disposent de budgets dédiés, ce qui souligne la nécessité d'un engagement financier plus important de la part des États membres. Pour lire la déclaration complète, cliquez ici.
Bonne Pratique
Côte d'Ivoire
À la suite de l'EPU de novembre 2024, la Côte d'Ivoire a décidé de consulter les parties prenantes nationales avant de déterminer les recommandations à accepter ou à prendre en compte. Un atelier dédié a réuni des représentants du cabinet du Premier ministre, des principaux ministères, du Parlement, des institutions judiciaires, du Conseil national des droits de l'homme, du Barreau et des organisations de la société civile pour examiner les recommandations en détail.
Après l'adoption, le gouvernement s'est engagé à diffuser les recommandations acceptées auprès des acteurs publics et privés, y compris le Parlement, les ministères, les groupes professionnels et la société civile. Le Plan national des droits de l'homme sera mis à jour pour intégrer ces recommandations, garantissant ainsi une approche participative de leur mise en œuvre. Un suivi régulier permettra d'évaluer leur impact, avec la participation active de toutes les institutions concernées. La Côte d'Ivoire s'est également engagée à soumettre un rapport intermédiaire sur les progrès réalisés.