Résultats de l'EPU lors de la 55ème session du Conseil des droits de l'homme : faits marquants
Lors de la 55e session du Conseil des droits de l'homme, les rapports de la 44e session de l'Examen périodique universel (EPU), mentionnés au point 6, ont été adoptés.
Les rapports du Turkménistan, du Burkina Faso, du Cabo Verde, de la Colombie, de l'Ouzbékistan, de Tuvalu, de l'Allemagne, de Djibouti, du Canada, du Bangladesh, de la Fédération de Russie, de l'Azerbaïdjan, du Cameroun et de Cuba ont été examinés et adoptés. Au cours de la 44e session, 3,814 recommandations ont été formulées par les États membres des Nations unies et 2,797 recommandations ont bénéficié du soutien des États examinés (73%).
Le débat sur le point 6 sert de plateforme dans laquelle les États partagent leur engagement envers le processus de l’EPU, et représente une opportunité de fournir une mise à jour sur leurs progrès dans la mise en œuvre des recommandations qu'ils ont soutenues lors de leur examen. Les États examinés ont partagé leurs progrès dans des questions relatives aux droits humains telles que les droits des femmes, la lutte contre la discrimination, la liberté d'expression et les droits de l'enfant.
En outre, les États ont profité de l'occasion pour partager leurs bonnes pratiques : la Commission nationale des droits de l'homme du Bangladesh a créé des comités thématiques, l'Ouzbékistan s'est engagé à soumettre un rapport à mi-parcours et la Colombie s'est engagée à créer un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des recommandations reçues.
"L'examen périodique universel est l'une des plus grandes réalisations des Nations unies. Tout le monde s'engage à faire face à l'examen. Tout le monde a la possibilité de faire des recommandations," a déclaré l'ambassadrice d'Allemagne, Dr Katharina Stasch.
Débat général
Le 26 mars, lors du débat général sur le point 6, UPR Info a souligné le rôle critique de l'inclusion de mécanismes tels que l'EPU dans le cadre du « Pacte pour l'avenir ».
Le « Pacte pour l'avenir » est un document qui devrait faire l'objet d'un accord entre les États membres en septembre 2024 lors du Sommet pour l'avenir. L'objectif de ce sommet est double : accélérer les efforts pour respecter nos engagements internationaux existants et prendre des mesures concrètes pour répondre aux nouveaux défis et opportunités. Le pacte devrait être une déclaration politique orientée vers l'action qui reconnaîtrait les engagements pris par les États membres. La publication de l'avant-projet zéro en janvier 2024 et la prochaine conférence de la société civile en mai marquent des étapes cruciales vers la finalisation du pacte pour l'avenir.
Dans sa déclaration au point 6, UPR Info a souligné le rôle crucial de l'EPU dans le renforcement de la collaboration entre les États, leurs branches gouvernementales et la société civile. Cet effort de collaboration est fondamental pour faire avancer l'Agenda 2030 parallèlement aux droits humains et aux programmes de développement. "L'EPU se présente comme un mécanisme central pour atteindre les objectifs décrits dans le Pacte, nous guidant vers un avenir ancré dans l'équité, la solidarité et l'universalité", a noté Mona M'Bikay, directrice exécutive d'UPR Info.