46ème groupe de travail de l'EPU : Faits marquants
Du 29 avril au 10 mai, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a accueilli la 46e session du groupe de travail sur l'examen périodique universel (EPU).
Les 14 États examinés lors de cette session étaient l'Afghanistan, le Cambodge, le Chili, les Comores, (le) Chypre, la République dominicaine, l'Érythrée, la République de Macédoine du Nord, la Nouvelle-Zélande, la Slovaquie, l'Uruguay, le Vanuatu, Viet Nam et le Yémen.
Les recommandations les plus fréquentes concernaient la protection des droits des femmes et des enfants, l'abolition de la torture, la violence fondée sur le sexe, la ratification des instruments internationaux et les libertés civiles.
En moyenne, les États ont reçu 260 recommandations. Parmi les États ayant reçu le plus grand nombre de recommandations figurent le Chili (329), le Viêt Nam (320) et l'Érythrée (293).
Vous trouverez ci-dessous des informations détaillées par pays.
Bonnes pratiques
Le processus de l'Examen Périodique Universel (EPU) favorise un dialogue ouvert et honnête entre pairs pour surveiller et améliorer les conditions des droits humains dans le monde. L'EPU a aussi l’objectif d'échanger de bonnes pratiques entre les États, et pour cette raison UPR Info a mis en lumière trois initiatives des États examinés, parmi d'autres, qui pourraient inspirer d'autres États membres de l'ONU.
Nouvelle-Zélande
En 2021, la Nouvelle-Zélande a mis en place son mécanisme national interministériel sur les droits de l'homme, qui vise à renforcer la coopération entre les agences et à rationaliser les processus d'établissement de rapports sur les droits humains au niveau international. Ce mécanisme comprend un groupe de gouvernance composé de directeurs généraux adjoints des agences concernées, un outil de suivi en ligne des recommandations de l'ONU et des progrès de la mise en œuvre, ainsi que des lignes directrices à venir pour les agences du secteur public sur l'établissement de rapports et la mise en œuvre dans les cadres internationaux des droits humains.
Chili
Le Chili a veillé à ce que la préparation de son rapport national soit ouverte à tous en faisant appel à diverses parties prenantes dans l'ensemble du pays. Plus de 700 invitations ont été envoyées à des organisations de la société civile dans tout le pays. La consultation comprenait des exposés détaillés sur le processus de l'EPU et les progrès réalisés par le Chili, ce qui a permis aux participants de faire part de leurs commentaires sur les réalisations, les défis et les engagements prioritaires. L'accessibilité a été assurée par des demandes d'ajustements raisonnables et la mise à disposition d'un interprète en langue des signes chilienne pour les sessions virtuelles. Les résultats des consultations ont été publiés en annexe du rapport.
Comores
À la suite de l'examen du troisième cycle, les recommandations acceptées pour l'Union des Comores ont été effectivement diffusées aux ministères concernés et aux 54 communes du pays. Chaque ministère a été chargé de fournir des informations relatives aux recommandations relevant de sa compétence. Pour assurer le suivi des recommandations du troisième cycle, un plan de contrôle annuel a été élaboré. Les recommandations ont été classées par département ministériel dans les secteurs concernés, ce qui a facilité le suivi systématique des progrès de la mise en œuvre.